POUR EN SAVOIR PLUS SUR L'HISTOIRE
C’est un projet immobilier, dans lequel il va
aveuglément s’engager et pour lequel la banque lui fera un montage financier
absolument fou, qui va en être à l’origine.
De ce montage financier, il s’ensuit que dès le
premier mois de l’achat de l’appartement Yvan doit rembourser plus par mois
pour les prêts qui en résultent, que ce qu’il perçoit de revenus ! (taux
d’endettement : 120 %)
C’est vrai qu’à l’époque il a 30 millions de francs
placés dans la banque soit 46000 €.
Évidemment dans une telle situation il est bien obligé
dès le premier mois de « décapitaliser » ! … et, à la fin de la
2e année (1992) il n’en reste plus !
Et après, que peut-il faire ?!!
On peut penser qu’il va se passer des choses plus ou
moins désagréables pour lui. Comment va vivre ce personnage ?! Comment va
se comporter la banque !
C’est tout ce
périple que le lecteur de ce roman va
traverser : les évènements
auxquels il est soumis, qu’il n’a pas prévus… qui vont lui être imposés.
Comment va-t-il les recevoir ? Quels
impacts auront-ils sur lui… comment va-t-il les traverser ? De quoi sera
fait le futur ?
S’il a été assez fort pour quitter le métier pour
lequel il a toujours été prédestiné (paysan), il n’est toutefois pas
préparé pour affronter le nouvel univers dans lequel il se retrouve.
Yvan a 2 passions :
Le vélo... il a été coureur cycliste licencié FFC plus de
10 ans (malheureusement, les premières pédales «looks» auront eu raison de
lui !) il a suivi un stage de ski de fond avec Thierry Marie à une époque!
Cependant continuer à pratiquer ce sport est une source d’équilibre
incontournable pour lui
L’art dramatique… Il va enchaîner cours sur cours,
trainings… de toutes sortes (classique, Stanislavski, Actor studio… etc. !
Avec toujours en tête cette idée « d’avancer » … Plus la situation est
catastrophique, plus il en expérimenteras… tel un « Forest gump ».
Il va d’abord vivre toute une période subissant des
plans de surendettement, comme dans une fuite en avant, avec des contraintes imposées,
de plus en plus insupportables.
Comment se maintenir ?! Telle, l’antilope face au
lion !!! Négocier : une utopie… alors … courir plus vite ou rester à
distance ! (Cette métaphore a été utilisée tout récemment par Olivier
Mazerolle sur BFM TV (primaires UMP)
Il va se décider in extrémis à attaquer la banque en
justice sur le point de droit de la responsabilité
… S’en suivront un nombre incroyable de
procédures, à la fois dans la Capitale et en Terre celtique…
Dans la Capitale, il aura la chance d’avoir comme Conseil
un avocat compétent et digne de confiance
De l’autre, en
Terre Celtique, un avocat sur lequel il ne pourra jamais compter… qui
l’obligera à rester sans cesse sur ses gardes … en première ligne, avec une
impossibilité totale de lui faire confiance !
Mais, Yvan a pour lui d’avoir fait des études de Droit
(il est maître en droit), il va même décrocher un DESS de droit de
l’agriculture et de l’agro-alimentaire.
Avec tout cela, comment avoir une vie sociale ?!
Comment établir une relation amoureuse ? Alors, qu’il est selon la banque,
considéré comme endetté à hauteur de 250
000€ à une époque?
Il n’aura de cesse de rechercher ce qui l’aura conduit
dans un tel abîme… un tel engrenage… qui
pourrait le broyer ? D’être en analyse l’entraînera dans les dédales de
son histoire et lui permettra dépassant sa culpabilité d’évoluer vers le chemin
d’une plus juste recherche de responsabilités.
Le lecteur pourrait d’ailleurs bien y trouver des
éléments d’interrogation, voire des
pistes de réflexion relative à sa propre histoire.
C’est un roman à la lecture duquel, le lecteur s’il se
trouvait aux prises avec sa propre
banque ou avec quelques procédures dans le domaine du droit civil, pourrait trouver bien des renseignements,
propres à lui éviter des erreurs ou y trouver des clefs dans la recherche d’une
solution.
Je ne lui souhaiterais pas de se retrouver face à une
banque qui met en avant dans cette
publicité destinée à vendre son assurance « Défense et recours » cet
argument: « Il ne suffit pas toujours d’être dans son droit… encore
faut-il avoir des moyens qui font mouche (… «… Ces mots résonnent dans ma tête
comme une Kalashnikov !» ), qu’un
Président de banque locale croira bon de compléter par « ils ont plus d’un
tour dans leur sac » !
Puis, il y aura des moments d’angoisse et de
douleur : « mon corps en forme de bateau ivre se fissure ! …). Une impression, d’être
devant un abîme.
Mais aussi, d’autre moments qui le transporteront loin
de tous ces soucis : les cours d’art dramatique, les trainings…
Les tournages : le PDG d’Aol-_Warner au sommet de
Davos qui se fait entarté par Noel Gaudin l’entarteur belge… et l’événement
commenté par Maikel Kel … ça se passe à la sortie de l’ascenseur. Évidemment
ses gardes du corps vont l’abattre à la « Messrine » !
Cet autre où il est un receleur de tableau qui se fait
resserrer par une quinzaine de policiers du GIGN … ou encore « La Buffet
contre les vampires »,
le regard donné à Marion Cotillard dans « la
Môme » lorsqu’elle chante dans la rue,
ophtalmologiste : dans « Le vélo de Gislain
Lambert » de Philippe Harel,
directeur de lycée dans « Chemin de
traverse » de Manuel Poirier
Il y aura aussi cet épisode de théâtre en
Breton : Les Méfaits du Tabac ! Nominé en 1998 ! et bien d’autres moments
agréables voire drôles…
Conclusion
L’écriture de ce roman, s’il ne m’a pas servi
d’analyse sur moi même puisque j’y étais déjà, m’a ouvert les yeux sur beaucoup
de fausses appréciations tel le rapport argent placé/ prêt relais par
exemple!
Il est évident que
sans ces moments traversés je ne serais pas l’acteur, le comédien que je suis
devenu. En aurais-je été meilleur ou moins bon… Différent c’est sûr !
J’aime faire mienne cette phrase de Lambert
WILSON :
« Il faut
avoir vécu pour incarner des émotions positives comme négatives"